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Les chroniques d'AtoutLire
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  • L’itinéraire d'une croque-mot. Flirter avec les mots, c'est ce que je fais maintenant depuis plus de vingt ans. Je plaide coupable et suis condamnée à la peine de mots ! Retrouvez mes chroniques et partagez ma passion de la lecture et de l’écriture.
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CHRONIQUES

Mrs Meredith Brown de Eric Oliva

Synopsis :

Certaines familles mettent un point d’honneur à taire leurs secrets, mais au fil des ans, certains refont irrémédiablement surface. Pour Franck, plus intense que la douleur physique est celle qui le torture au plus profond de son âme. Dans sa quête de vérité sur ses propres origines, il va tout donner pour connaître les réponses aux questions qui le rongent depuis si longtemps. Épreuves qui le conduiront jusqu’à la décision ultime.

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L'auteur Eric Oliva

Éric OLIVA est né en juillet 67. Après avoir travaillé plusieurs années en région parisienne, il revient aux sources et s'installe avec sa compagne sur la Côte d'Azur. Fonctionnaire de police en activité, il est actuellement affecté en police judiciaire à Nice.

Mon avis:

Tout d’abord je tiens à remercier Eric Oliva pour la confiance qu’il m’a accordée en me soumettant la lecture de son roman.

Qu’est-ce qui pousse Franck, jeune homme amoureux et dont l’avenir pourrait être heureux à tuer encore et encore ?

Cette idée de départ est très séduisante. Au fur et à mesure de notre lecture, nous découvrons un personnage torturé, rongé par un désir inextinguible de vengeance.

Tout d’abord, chaque chapitre a un titre, ce qui permet au lecteur de se repérer.

L’histoire est cohérente et le rythme soutenu. L’enquête est menée intelligemment et l’intrigue parfaitement crédible.

A chaque fin de chapitre, on a envie d’en savoir un peu plus, ce qui est un très bon signe lorsqu’on lit un polar.  Il m’a été difficile d’arrêter la lecture et je l’ai pratiquement lu d’un trait.

J’ai été particulièrement séduite par le fait de faire collaborer sur une même enquête, la Crim française de Nice et Scotland Yard et de mettre ainsi en parallèle deux cultures et deux façons de travailler complètement différentes.

La psychologie du tueur est très bien analysée. On arrive à rentrer dans sa tête, à redouter ses démons, à souffrir ses incertitudes.

De plus, L’auteur maitrise parfaitement son sujet bien que parfois certains passages soient un peu trop techniques. L’enquête est bien documentée.

Points faibles :

Beaucoup de détails inutiles.

Certains protagonistes sont un peu trop « clichés » :

La flic de 40 ans, belle, bien faite, intelligente et combative et Sylvain, flic intègre jusqu’au bout des ongles. En règle générale, je préfère des enquêteurs un peu plus atypiques.

Petit coup decœur toutefois  pour l’enquêteur de Scotland Yard.

Pas assez de dialogues. Quelques passages qui trainent en longueur.

Points forts :

Une belle plume.

Un roman très plaisant.

Une présentation parfaite et aérée. Pas de fautes d’orthographe ni de grammaire.

Une pincée d’humour.

Conclusion :

N’hésitez pas à rentrer dans le monde d’Éric Oliva. Ce roman vous fera passer un excellent moment de détente.

Extrait :

Le crime parfait existait, c’était une réalité, mais lorsqu’on était chargé du dossier, c’était le pire scénario qui pouvait vous arriver. Être dans l’impossibilité de donner un début d’explication aux familles. Ne pas pouvoir leur fournir un motif, un mobile, aussi futile soit-il, parfois complètement fou, parfois bêtement grotesque, mais qui permettrait aux proches de mettre des images sur des actes et cesser d’imaginer. Tous les flics de la crim savaient que pour chaque foyer, c’était la seule façon de faire le deuil. Savoir que ces pauvres gens pouvaient côtoyer l’assassin de leurs époux, de leurs femmes ou de leurs enfants, celui-ci prenant un plaisir morbide à leur sourire lorsqu’il les croisait, voire, pour les pires d’entre eux, prendre un certain pied à les fréquenter, ignominieusement conscient qu’il avait volontairement détruit leurs vies était insupportable aux éléments qui composaient le groupe Klein. Pour toutes ces raisons, et parce qu’ils ne baissaient jamais les bras, ils devaient continuer à gratter.

 

 

 

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