L’Énigme du canal de Philippe Mary

Au jourd'hui, j'aimerais vous parler du roman de Philippe Mary 

L’Énigme du Canal.

Synopsis :

Roubaix, 1953, par une chaude soirée d'été, un horrible meurtre est commis sur la personne d'un batelier hollandais, Willy. Ce dernier était l'amant de Mado, la femme d'un autre batelier, Jeannot. Il sera soupçonné du meurtre mais, acquitté, faute de preuves.

50 ans plus tard, Alexandre, un photographe de renom qui habite la ville, se retrouve nez à nez avec le spectre de Willy qui lui demande de lui rendre justice. Alex, aidé de son ami le commissaire Bébert va essayer, malgré sa peur, de satisfaire le revenant.

Y parviendra-t-il ?

De nombreux rebondissements vous attendent...

https://www.amazon.fr/L%C3%A9nigme-du-canal-Philippe-MARY/dp/1983051640/ref=sr_1_1?s=amazon-devices&ie=UTF8&qid=1533721324&sr=8-1&keywords=l%27enigme+du+canal

Mon avis :

Un roman de terroir, bien de chez nous qui nous permet de revisiter Roubaix puisque l'action se situe dans le Nord et plus spécifiquement dans le milieu des Bateliers et des péniches en 1953.

L'auteur maîtrise parfaitement son sujet. L’écriture est fluide et aérée et accessible à tout public. Le style est correct. À travers sa plume, il ne fait aucun doute que Philippe Mary aime sa région et entend bien partager ce sentiment avec son lecteur.

L'histoire est légère, facile à suivre avec juste ce qu'il faut de suspense. Les protagonistes principaux, Alexandre et Bébert sont à la fois amusants et attachants.

Les personnages secondaires tels que Willy et Mado sont bouleversants. Quant à Melinda, elle remporte mon adhésion. Cuisinière dans l’âme, elle n'a de cesse, tout au long du roman, de se préoccuper du bien-être culinaire de nos héros !

Quant à la chute... et bien chut ! Je vous encourage à venir découvrir ce roman pour lever le voile sur l’Énigme du Canal.

En conclusion, je dirais que L'Énigme du Canal est une petite parenthèse de légèreté et de détente qui fait du bien. Il fait partie de ces livres typiquement de chez nous qui nous réconcilient avec des régions parfois peu connues.

 Points faibles : la ponctuation, trop de détails inutiles.

 Points forts : De belles photos en noir et blanc d'époque. Quelques notes d'humour qui allègent le récit. Pas ou peu de fautes d'orthographe ou de syntaxe.

Extrait choisi :

Les années passent, le pont Nyckès est ouvert depuis trois ans. Nous sommes en 1969 et, par cette belle soirée du vendredi 8 Août, Alexandre prévient ses parents qu’il va faire un tour au bord du canal. Il est resté fasciné par l’histoire de cet ouvrage entièrement artificiel et, il ne se lasse pas d’en faire des photos. Il vient d’obtenir son C.A.P de photographe d’art et, il se dit que la lumière rasante du soleil couchant doit donner lieu à de belles prises de vues. En effet, un soleil rouge éclaire le canal. Sous le pont une silhouette noire s’avance en trottinant vers le bord de la berge. Alexandre est surpris, c’est bien Mado, la femme en noir qui jette des fleurs dans le canal, la mère de Michel, mais, on est Vendredi pas Samedi ! Que fait-elle là ? Il traverse le pont et redescend du coté où se trouve Mado. Elle est toujours là, immobile au bord de la berge. Il veut aller à sa rencontre mais, il la voit basculer dans l’eau, les bras ouverts, comme portée par une main invisible et disparaître dans les eaux noires.